Parc amazonien de Guyane




Les Abattis Cottica, un corridor écologique

Par : Michel Huet © PAG | Durée : 2min 32sec | Postée : Il y a 13 ans | Chaîne : Environnement
693 vues | Notez


Présentation du site classé des Abattis Cottica, lieu d'intérêt paysager,
écologique et culturel. En période d’étiage, les sauts des grands
fleuves guyanais deviennent des ponts de roches qui relient les rives
entre elles. La faune en profite pour circuler librement, ce qui permet,
entre autres, à la biodiversité de se maintenir dans de bonnes conditions.
Ces ponts sont pour les naturalistes des corridors écologiques.


" Le long du Maroni, sur sa portion appelée Lawa, se situent les Abattis Cottica,
site emblématique du pays Aluku, où la montagne du même nom domine le fleuve
sur une de ses parties les plus majestueuses. Il est ici fragmenté en une infinité
de bras et d’ilôts forestiers, entrecoupés de sauts* spectaculaires.

Sur la rive droite, la montagne Cottica, ou Lebi Dotsi en Aluku, culmine à un peu
plus de 730 mètres, soit un des plus hauts reliefs de la Guyane.
Cette proximité du fleuve au pied de la montagne constitue une combinaison
de paysages exceptionnels. Riches d’une diversité d’habitats naturels abritant
une faune et une flore, nous vous proposons de la découvrir au fil de ces lignes... "

" Cette perception de ce site fluvial si original a été retranscrite par Robert Vignon,
premier Préfet de Guyane, à l’occasion de l’un de ses déplacements sur le fleuve :
“ (…) nous pénétrons dans un paysage étonnant : les abattis Cottica. Là, le
fleuve s’élargit considérablement. Il coule, rapide et tumultueux, entre un véritable
dédale d’îles dont la végétation déborde largement sur l’eau.

Pendant des kilomètres, avec une variété éblouissante les perspectives se renouvellent
à chaque instant en une symphonie infinie de verdure qu’éclairent des grappes de lianes
aux fleurs multicolores. Sur les pentes du Mont Cottica, qui apparait nettement sur notre
droite, s’enflamment d’énormes bouquets jaunes, floraisons des ébènes soufrées ”.

Extrait du magazine Une saison en Guyane