Parc amazonien de Guyane




L'arouman, pilier de l'artisanat des populations forestières

Par : Michel Huet © PAG | Durée : 3min 37sec | Postée : Il y a 13 ans | Chaîne : Environnement
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Une étude sur les stocks d'arouman, plante utilisée dans la vannerie, est menée sur
le Parc amazonien de Guyane.


La production de la vannerie se développe avec la mise en place de micro-filières artisanales.
L’arouman est régulièrement utilisé. En effet, les tiges servent à la fabrication de couleuvres,
de hottes, d’éventails à feu, de tamis et autres confections.

Ces objets de vannerie sont réservés à l’usage domestique mais avec le développement
d’une filière artisanale, l’inventaire de la ressource s’est révélé nécessaire ainsi que l’étude
de son renouvellement naturel.

L’avenir de la vannerie dans les bassins de vie du Parc amazonien de Guyane repose sur
une gestion très pointue de la matière première, autrement dit des stocks d’arouman.

La capacité de régénérescence de cette plante typique de la forêt amazonienne sera-t-elle
suffisante pour répondre aux besoins croissants des populations ?

Un programme d’étude de la ressource en arouman, conçu pour recenser les zones de
prélèvements et évaluer la capacité de renouvellement de cette espèce a été mise en place
en partenariat avec les chercheurs de l’Observatoire Hommes-Milieux du CNRS « un fleuve
en partage ».